L'UNREP

Le premier axiome de l’humanisme est : étudier, apprendre par l’expérience

Confucius, Sentences

Valeurs de l’UNREP

L’humanisme… voilà une valeur, pour ne pas dire la valeur, galvaudée en ce moment. L’humanisme est mangé à toutes les sauces et tous les acteurs de la vie collective se définissent comme humanistes. Le XXIème siècle devrait être humaniste si nous croyons tous les beaux discours qui nous entourent. Toutefois, l’UNREP peut réellement prétendre à se définir comme tel. En effet, cette valeur s’ancre dans l’ADN de la fédération, et ce, depuis 1925. Quoi de plus normal quand nous observons ses fondements : former des apprenants pour qu’ils deviennent de bons professionnels et de bons citoyens afin d’apporter plus de vie dans les espaces ruraux de l’entre-deux-guerres.

L’UNREP croit… elle croit en l’humain, en chaque élève, en chaque apprenti, en chaque stagiaire pour ce qu’ils ou ce qu’elles ont en potentiel à exprimer. Elle croit en la réussite de tous, quels que soient leur passé, leurs difficultés, leurs envies, leurs motivations. Se pose alors comme une évidence sa marque de fabrique : construire ensemble un parcours de formation pour tous.

Offrir un avenir professionnel est un acte humaniste, à n’en pas douter. La terre, la nature, la faune et la flore ont besoin d’experts pour être considérés à leur hauteur. Afin qu’ils deviennent des chevronnés de leur métier, nous formons tous les apprenants soucieux de devenir de bons professionnels, quel que soit le niveau requis, quels que soient les acquis. Tout le monde a sa chance. Bien sûr, nous formons également, tous les élèves, apprentis et stagiaires désireux d’aider leurs prochains, d’accompagner les personnes dépendantes, du plus jeune âge aux plus estimables décennies. L’acte d’altruisme réside aussi bien dans l’aide à la personne que dans l’engagement agroécologique. Cet acte est l’essence même de nos établissements.

Pour former efficacement, pour répondre tant aux besoins des branches professionnelles qu’aux demandes sociales et éducatives, nos établissements professionnalisent selon différentes modalités : l’initial scolaire, que ce soit par la voie du temps plein, de l’alternance ou de l’apprentissage mais aussi par la formation tout au long de la vie.

Les plateaux techniques, innovants, complètent l’arsenal pédago-éducatif des établissements ancrés dans les territoires ruraux, périurbains et rurbains. L’avenir appartient aux jeunes générations mais elles en sont également le moteur. Pour cette raison, nos établissements guident tous les apprenants afin qu’ils gagnent en confiance, qu’ils s’autonomisent et qu’ils « grandissent ».

Nos 3 piliers

Le collectif

Avancer ensemble, construire en même temps, se différencier, se rassembler, se ressembler, s’entraider… sont les enjeux de notre Collectif. Cette définition correspond pleinement à notre fédération solidaire.

L’Humain

La clé de voûte de toute institution humaniste. Nos établissements forment des apprenants, jeunes ou adultes, quels que soient leurs origines sociales, leurs cultures, leurs us et coutumes.

La laïcité

Les valeurs humaines et collectives fondent la Laïcité. Face aux intolérances de plus en plus présentes dans les sociétés modernes, les acteurs sont frileux à mobiliser la Laïcité, par peur d’exclure. Notre Laïcité est tout autre.

 

Une histoire de l’enseignement technique agricole… Le prisme de l’Humanisme apprenant

Cette petite histoire a été écrite à partir du croisement des sources archivées. Les faits rapportés sont vérifiés par au moins deux archives complémentaires ou contradictoires.

La création, pierre angulaire de l’apprentissage technique agricole

Une boutade, une anecdote, l’histoire n’est plus en mesure de nous le dire… Quatre humanistes se seraient donnés rendez-vous dans une brasserie parisienne. L’après-première-guerre, la déchirure, la famine blessent les campagnes productrices. Les orphelins et les veuves souffrent. La main-d’œuvre manque et l’agriculture n’arrive plus à fournir assez de nourriture pour les bouches affamées. Charles FERDINAND-DREYFUS, Emmanuel FAUCHIER-DELAVIGNE, Daniel BROTTIER et Pierre HOLLIER-LAROUSSE auraient œuvré à la création de l’Association Pour le Développement de l’Apprentissage Agricole, Horticole et des Petits Métiers. Une chose est sûre… l’association nait juridiquement sous le Haut patronage de M. Le ministre de l’Agriculture, Jean Durand et le dossier est déposé par Charles Ferdinand-Dreyfus.

Tout cela est possible grâce à un dispositif légal : la loi Astier de juillet 1919 permet aux associations de fédérer des établissements d’enseignement professionnel tout en créant l’obligation de scolarité des filles et des garçons de moins de 18 ans (qui n’est pas la majorité à l’époque !!!). Parallèlement, le ministère de l’agriculture édicte une loi le 13 décembre 1919 permettant l’ouverture de centres privés subventionnés. L’enseignement technique agricole met en place les centres d’apprentissage sur les lieux professionnels (autre que les instituts supérieurs et les fermes-écoles). Ils deviennent des éléments structurants de nos campagnes.

Charles Ferdinand Dreyfus s’investit pleinement dans le lancement de l’association. Il la domicilie au 5 rue de Las-Cases dans le 7ème arrondissement, au Musée Social, une fondation protestante reconnue d’utilité publique prônant déjà l’économie sociale. Au-delà d’une simple adresse, c’est un lieu « remue-méninges », un laboratoire d’idées.

La liste d’adhérents n’est pas vraiment stabilisée. En 1927, leur nombre varie selon les documents trouvés dans les archives, au minimum 8, au maximum 12. Une adhésion coûte 100 francs annuels, soit selon l’INSEE l’équivalent de 20€ en termes de pouvoir d’achat. L’assemblée générale de l’association en 1927 fait acte d’un grand nombre de cotisations non recouvrées et le président, le comte Joseph de Béru, en appelle à la générosité des centres d’apprentissage pour régulariser cette situation au vu du coût des courriers envoyés pour les tenir informés.

Des correspondances prouvent que l’association est régulièrement consultée par le ministère (via le Chef du Service de la Main-d’œuvre agricole) afin de répondre aux préoccupations de l’insertion professionnelle et surtout à la validation des contrats d’apprentissage.

Les années passent… et l’association suit son cours. Tous les deux ans, le président change. Charles Ferdinand Dreyfus est très actif. En 1935, selon les archives retrouvées, au moins 25 centres adhèrent à l’association dont certains sont encore parmi nous : Arnouville, Berck-sur-Mer, Meudon, CNPH qui se nommait différemment, et bien sûr les emblématiques Bel Air, St Gabriel, Société Lyonnaise, Centre de la Côte St André. L’association a même un adhérent belge… Incroyable. La fédération est consultée dans les années 1920 par le ministère de l’agriculture belge afin de proposer une loi organique sur l’apprentissage en Belgique.

Un fonctionnement similaire à celui d’aujourd’hui ?

L’association fonctionne déjà avec la diversité des établissements. Dans les années 20, certains sont « sous contrat » et d’autres « hors contrat ». Les établissements qui reçoivent une subvention du ministère se basent sur une pédagogie à « l’instruction technique ». Ce sont des fermes qui accueillent des apprentis et qui ont obligation de rénover les lieux pour accueillir les jeunes en internat, avec aménagement de salles de cours.

Le ministère finance cet enseignement à partir du programme appelé « chapitre 23 du budget », l’ancêtre de la ligne 143 ! Les établissements reçoivent deux subventions :

– Une d’environ 13 000 francs annuels pour restaurer les bâtiments
– Une pour les apprentis (appelée bourse d’apprentissage) : 200 francs annuels pour les pupilles de la nation et 600 francs pour les enfants non pupilles. Les offices départementaux des pupilles financent la différence aux établissements. Cela ressemble aux fonctionnements des subventions ASE dans le cadre de nos établissements sous contrat du rythme approprié (L.813-9).

23 centres d’apprentissage sont subventionnés (1 en Lozère, 3 en Seine-et-Marne, 3 en Seine-et-Oise, 1 dans la Manche, 2 dans l’Eure, 1 en Gironde, 1 en Haute Marne, 2 dans le Nord de la France, 1 dans le Cher, 1 en Maine-et-Loire, 2 dans les Alpes, 2 dans les Pyrénées, 1 en Saône-et-Loire, 1 dans le Lot-et-Garonne, et 1 en Loire Inférieure). 281 bourses pour pupilles sont financées et 182 pour enfants non orphelins. L’Etat avait pour objectif d’accompagner 600 jeunes. Sur ces 23 centres d’apprentissage, plusieurs deviendront publics, d’autres se transformeront en MFR et une huitaine adhérera à l’Association Pour le Développement de l’Apprentissage Agricole, Horticole et des Petits Métiers. Tout fonctionna normalement jusqu’à la fin des années 1930.

La barbarie s’installa en Europe et en France. Le fascisme pétainiste édicta ses lois. Le nazisme secondé par les lois françaises condamne Charles Ferdinand Dreyfus à l’internement à Pithiviers avant d’être déporté à Drancy. Le 23 septembre 1942 à 8h55, le convoi 36 le mène tout droit au camp d’extermination d’Auschwitz. A son arrivée, il sera gazé à mort pour avoir été de confession juive. La ferme-école de Bel-Air demandera en 1949 les documents officiels de cette tuerie organisée. Le ministère l’aida à se procurer le dossier complet de ce macabre évènement. Lors des années 40, l’association est peu visible. A la fin de cette décennie, elle devient l’Association des centres d’apprentissage rural et ménager rural. L’état subventionne encore une grande partie des centres adhérents. En 1953, elle change encore de nom pour devenir l’Association Nationale de la Formation Professionnelle Rurale. 40 établissements cotisent.

Le but de cette association est encore la mise en relation entre le besoin de formation de la main d’œuvre agricole et horticole et l’accompagnement humain des jeunes en situation délicate dans les campagnes françaises.

Les années 1950 sont fortement marquées par un lobby politique. Les jeux de pouvoir se font essentiellement avec des députés dont certains siègent au Conseil d’Administration de l’ANFPR. En 1956, 49 centres font vivre l’association. La diversité est toujours la caractéristique de notre réseau : centre de formation, centre d’apprentissage, service de sauvegarde de l’enfance, services des jardins de certaines métropoles. Les établissements sont partout en France, la couverture nationale augmente, y compris en Guyane et à la Réunion.

En 1952, l’association soutient la création du premier centre de formation par correspondance. En 1956, 66 établissements adhérent à l’association. La décennie 1950 marque un tournant dans la gouvernance. Les présidences durent plus longtemps. En novembre 1956, l’association travaille sur l’image de l’enseignement agricole pour contredire une publication d’une enquête départementale qui se terminait ainsi : « pour faire de l’agriculture, il n’est pas nécessaire d’être intelligent. Cette opinion est partagée par les familles, les instituteurs, les orienteurs, évidemment par les médecins et les assistantes sociales ».

En 1957, le ministère vient au secours financier de l’association… en échange de garanties. L’association augmente de façon conséquente les cotisations. L’association participe à une réunion interministérielle pour une meilleure fluidité entre l’Education Nationale et l’Enseignement Agricole. Ce sont les débuts d’une longue histoire…

La modernité, du post-colonialisme à l’Humanisme social

A la fin de la décennie, le Ministère de l’Agriculture demande au président de l’association d’accueillir les enfants venus du Maghreb qui fuient les conflits. L’Etat table sur des apprentissages de 3 ans et non 2 ans pour ces jeunes, et l’association prépare ses établissements à accueillir sereinement ces populations apprenantes dans le respect de leur foi tout en indiquant les méthodes de médiation pour éviter les disputes entre les métropolitains et les jeunes issus des colonies. L’association considère, dès le début des tensions avec les colonies, le besoin d’accueillir dignement les jeunes de ces espaces en métropole pour répondre aussi aux besoins des professionnels dans les campagnes en demande de main-d’œuvre.

Début des années 60, des établissements relevant de l’ordre catholique St Jean de Bosco, des Lassaliens, décident d’adhérer à l’association. Les relations avec le ministère s’intensifient et des fonctionnaires participent aux commissions de l’association (Enseignement Ménager Agricole, Horticulture, Agriculture).

Petite anecdote… 1963 : l’UNREP investit dans une machine à écrire…

Parallèlement, l’ANFPR accentue le soutien en ingénierie pour la formation des adultes. Elle participe aux travaux de la coordination du comité interministériel de la formation pour adultes. La promotion sociale est au cœur des préoccupations des établissements agricoles. L’Etat décide que les Centres de Formation Professionnelle seront adossés aux collèges et au lycées agricoles. L’UNREP nait de cette volonté de promotion sociale. Au départ, l’UNREP est une commission de l’ANFPR. Le 17 avril 1964, l’ANFPR devient officiellement l’UNREP. Les débats vont bon train entre le choix d’une fédération ou d’une confédération. Finalement, pour éviter de perdre les fondations qui sont contre l’idée d’une confédération, les administrateurs tablent pour une fédération. En son sein, deux associations vont coexister : l’association nationale agricole et horticole de promotion sociale et l’association nationale de promotion socio-culturelle. En 1964, l’UNREP recrute un permanent en charge des questions féminines et un autre en charge des questions socio-culturelles.

Le nombre d’adhérents ne fait qu’augmenter dans la décennie 1960, atteignant 88 avant les conflits de mai 68. Dès 1961, l’UNREP considère que des orientations pédagogiques doivent être prodiguées au sein du réseau afin d’affirmer une identité forte, sociale et culturelle des campagnes et se lance dans le financement de recherches en utilisant des fonds propres. L’Education Socio-culturelle est créée par l’Etat en 1965… dans la même philosophie. Les échanges européens continuent et les liens avec la Belgique et les Pays-Bas sont constants. En 1966, l’UNREP œuvre pour le livre blanc de la jeunesse.

Afin de couvrir le territoire français, l’UNREP met en place des délégués régionaux, bénévoles. Des lettres de missions leur sont adressées. Les années 1970 interrogeront les administrateurs avec la mise en place des régions administrativement autonomes.

Dans la tourmente de l’année 1968, l’UNREP s’allie aux MFR et à l’ancêtre du CNEAP pour créer une association de défense de l’enseignement technique agricole et milite pour faire vivre cet enseignement en rencontrant régulièrement, tout au long de l’année, le ministère de l’éducation nationale. Les années 1970 demeurent les années d’incertitude pour l’EA privé.

L’UNREP se défait progressivement des méandres conflictuels internes pour construire une image plus sereine. Les administrateurs choisissent après des heures et des heures de pourparlers que la diversité sera la force et la richesse de la fédération. Plusieurs années sont nécessaires à cette naissance identitaire.

La fédération continue à travailler sur l’enseignement féminin. Dans ces années 1970, 31% des effectifs des établissements UNREP sont des femmes. Il est décidé que la mixité soit étendue à tous les établissements. Les autres commissions de cette décennie répondent aux besoins sociaux : relation avec les pouvoirs publics, animation régionale, orientation des jeunes, apprentissage, formation des enseignants, éducation. En 1975, le cinquantenaire est fêté en grand au VVF de Dourdan, dans l’Essonne… Les ateliers de travail sont sur les questions de l’éducation des femmes, les CAPA, la formation des adultes, les besoins des enseignants.

La décennie 80 est celle de la (r)évolution de l’enseignement agricole. Les établissements deviennent des entités à impact territorial avec la loi Rocard. L’UNREP accompagne ses établissements pour répondre à leur demande sur la contractualisation en article 4 (le futur L.813-8) ou en article 5 (le Rythme Approprié). Les CAPA 1 et 2 sont remplacés, dans le cadre de la nouvelle loi, par les 4ème et 3ème de l’Enseignement Agricole (pour la rentrée 1985 pour le temps plein et rentrée 1986 pour l’alternance). L’UNREP travaille main dans la main avec l’inspection générale d’agronomie pour l’adaptation aux jeunes en difficulté. La fin de la décennie institutionnalise la loi Rocard. L’UNREP s’impose dans l’accompagnement des publics dits à particularité. L’horticulture se professionnalise, l’UNREP poursuit la formation du monde rural en lien avec l’élevage, le machinisme, l’horticulture et les « métiers sociaux ».

Fort de ses expériences en accompagnement d’adultes, l’UNREP va mettre en place une approche par compétences dès les années 1991-1992. Cette approche pédagogique va servir de modèle à tous les établissements de la fédération (avant que la pédagogie par objectif vienne déstructurer l’approche par compétence). L’UNREP milite également dans cette décennie pour la pédagogie par projet. L’appartement loué par l’UNREP n’est plus fonctionnel. La formation des enseignants devient une activité primordiale. La fédération quitte les quartiers populaires de Paris pour s’installer dans les quartiers populaires de Pantin. Et puis l’UNREP devient celle d’aujourd’hui revendiquant ses trois piliers : laïcité, humanisme et collectif. Sa diversité fait sa force, elle accompagne tous les jeunes qui souhaitent un avenir professionnel… 100 ans de missions pédagogiques pour répondre aux besoins des espaces ruraux, pour accompagner les femmes et les hommes dans leur accomplissement éducatif.

Quelques chiffres

Établissements dans toute
la France
0
Élèves et étudiants
0
Réussite aux examens
0 %

NOTRE EQUIPE

Laurent Carles

DIRECTEUR

” Je crois fermement que l’éducation est le levier le plus puissant pour le développement durable. Ensemble, cultivons un avenir où l’agriculture rime avec innovation et respect de l’environnement. “

Avec une vision stratégique affirmée et plus de vingt ans d’expérience dans le secteur de l’enseignement agricole, Laurent CARLES dirige l’UNREP avec une passion inébranlable pour l’innovation éducative et le développement durable. Sous sa direction, l’UNREP a élargi son offre de formations et renforcé ses partenariats à l’échelle nationale et internationale. Laurent est également impliqué dans plusieurs initiatives de recherche appliquée visant à améliorer les pratiques agricoles écologiquement responsables.

Nicolas Boivin

DIRECTEUR ADJOINT

” Optimiser l’apprentissage et ouvrir nos étudiants à des perspectives globales, voilà ce qui guide chaque jour mes actions “

Nicolas BOIVIN, avec son expertise en gestion de projets éducatifs et son engagement envers l’excellence pédagogique, joue un rôle crucial dans l’opérationnalisation de la vision de l’UNREP.

Expert en développement curriculaire, il travaille étroitement avec les équipes pédagogiques pour intégrer les dernières technologies et méthodes d’enseignement dans les programmes.

Nicolas met un point d’honneur à ce que chaque programme reflète les besoins actuels et futurs du secteur agricole, facilitant ainsi l’intégration professionnelle des diplômés. Son dévouement pour l’éducation de qualité se voit dans son interaction quotidienne avec le corps enseignant et les étudiants.

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